Les fanas du cinéma expressionniste allemand auront relevé la référence : Holstenwall est la ville flippante du Cabinet du Docteur Caligari. Avec un nom pareil, une cover représentant une femme-squelette en noir et blanc, pubis à l’air, est tout à fait justifiable. Les parisiens d’Holstenwall (le groupe) simplifient grandement le boulot des chroniqueurs en composant une musique à l’image d’Holstenwall (la ville) : une cours des miracles tortueuse et gothique, taillée à la hache. Ceux qui on vu le film de Robert Wiene comprendront, pour les autres, c’est grosso modo du post-punk un peu psyché et un peu shoegaze.
Holstenwall (le groupe) vient tout juste de mettre en ligne le clip du morceau intrumental Telomeres, qui tire son nom de l’extrémité des chromosomes humains. Ladite vidéo peut être qualifiée d’”ésotérique”, soit un adjectif qui, sans chercher bien loin, peut complètement convenir à Holstenwall (la ville).
Le nouvel EP est sorti il y a peu chez Third Side Records (Syd Matters, Troy Von Balthazar) et fait 25 minutes, soit presque un vrai album. Il est en écoute juste après la vidéo, et, non, notre choix n’a pas été influencé par le fait que l’un des morceaux s’appelle Drone.
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