Si on demandait à Marleen Nilsson et Anders Hansson s’ils aiment Broadcast, ils répondraient sûrement que “Oui, non, peut-être, enfin on aime surtout White Noise et The United States of America” et ils sûrement auraient raison de le faire.
Il n’empêche que dans leurs soupes épaisses de souffle, de grincements et de mélodies toxiques, on ne peut s’empêcher d’entendre aussi des échos tintinnabulants du grand groupe de Birmingham – et on ne va pas s’en plaindre, puisque les groupes capables d’endosser ce beau, gros héritage se comptent sur les doigts de la main.
Dans leur premier album éponyme qui sort simultanément sur Kalligrammofon et l’excellent label français Hands in the Dark (de Cankun à Sacred Harp, c’est un peu notre Ghost Box à nous), ils ouvrent un peu plus grand le coffre à poussière et c’est assez remarquable.
S’y fraient entre les bruitages ésotériques et les extraits de films d’Harry Smith, Franju ou Tambellini une sorte de twee pop sans âge, parfois extatique, souvent inquiétante, toujours captivante. Bref, on sort le sticker “coup de coeur”, on vous le fait écouter en entier et on fait gagner des exemplaires aux plus prompts et aux plus motivés.
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