L'Exorciste versus Saturday Night Fever, vous n'en réviez peut-être pas, mais quelqu'un l'a fait. On doit cet éclair de génie à Richard Griffin et son film The Disco Exorcist, qui vient de sortir en DVD.
A 40 ans, ce réalisateur du Rhode Island a déjà commis une dizaine de films de série Z à budgets ultra-riquiquis et aux pitchs pas piqués des hannetons. Pour que vous voyiez un peu le genre, il sort en 2009 Nun Of That, une comédie d'action qui suit une bonne-soeur qui devient une terrible tueuse de méchants gangsters après avoir suivi un entraînement de choc au paradis, en compagnie de Jésus, Moïse et Gandhi. Aujourd'hui, il revient avec une nouvelle merveille à 20 000 $,The Disco Exorcist, qui, aussi étonnant que cela puisse paraître, n'est pas un direct-to-video et a tourné dans une poignée de salles l'année dernière.
Le pitch : Il est beau gosse, a les yeux bleu et porte la chemise à motifs géométriques comme personne, voici Rex Romanski. Toutes les filles veulent être dans son lit, et tous les hommes le détestent, classic shit. Une nuit, il chope une certaine Rita Marie et la jette le lendemain comme d'hab. Pas de chance, la Rita a des pouvoirs démoniaques, et elle est très très fâchée de s'être faite dumpée comme une sale merde. Elle lance donc une malédiction sur le night club et sur la nouvelle target de Rex, une petite porn star qui, complètement possédée, va commencer à foutre la zone dans son petit monde. Un seul homme peut arrêter cela, et c'est Rex Romanski, le Disco Exorciste.
Et puisqu'on a tendance à toujours exploiter au maximum un bon filon, schez qu'il va y avoir une suite : The Brother of the Disco Exorcist. Prévue pour 2013, elle se déroulera cette fois-ci au début des années 80 histoire de remplacer la disco music par de la new wave.
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