Nous vous avions déjà fait part de notre étonnement suite aux choix musicaux faits par Brian Eno pour son premier album chez Warp, le récent Small Craft on a Milk Sea.
Bien loin de son ambient habituel, que d’aucuns n’hésitaient pas à considérer comme à peu près aussi plat que l’actuel encéphalogramme de feu Georges Frêche, les premiers extraits du disque nous révélaient des inspirations kraut/noise insoupçonnées.
Il semblerait que la métamorphose d’Eno soit plus totale qu’on pouvait l’espérer. Apparemment décidé à casser son image de grand savant austère de la pop synthétique pour installations contemporaines, il vient de publier une bien étrange interview sur son site web.
Interrogé par le superbe Dick Flash, censé être journaliste pour le non moins superbe Pork Magazine, il se livre à un exercice d’auto-parodie inattendu.
Dick n’étant autre que Brian avec une perruque, l’exercice approche l’auto-interview schizo chère à Edgar Hilsenrath. L’occasion pour nous d’étaler nos références littéraires – on n’aime pas que les zombies et les statuettes à gros nichons, faut pas croire -, et pour le spectateur de découvrir la face cachée d’Eno.
Bel effort, en tout cas, pour quelqu’un qui avait cessé d’être drôle au terme de ses errances capillaires des 70′s.
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