J'ai entendu dire que c'était la journée du nu sur Facebook. Outre le fait que l'existence même de ce genre d'initiatives a minima dans notre monde largement desengagé me surprendra toujours (et que ce ne sont pas les alternatives pour poster des insanités qui manquent), la coïncidence arrange bien mes petites affaires: plus la peine de vous tricoter un pénible laïus analytique sur le régime de l'image destroy dans les vidéo clips des artistes Pan European, il me suffit de vous dire que ce clip mélange fiérots toros bravos mugissant dans la poussière au ralenti et gros plans d'amour saphiques éclairés à la lava lamp pour être pile-poil dans le sujet du jour (et vous faire cliquer plus vite que votre ombre, bande de petits salopiots).
Outre la jolie lingerie des jeunes filles (et un titty flashing remarquable à 1.11), la deuxième vertu de cette collection de séquences coquines réalisée par une certaine Laurie Lassalle est de nous redonner envie d'écouter le joli album joliment intoxiqué du Chicros en goguette Judah Warsky sorti il y a un peu plus d'un an, et notamment de ce joli moment d'intensité placé en avant-dernière position de sa face B. D'autant que les paroles sont piquées à un fameux poème de William Blake, ce vieux pote mystique qui discutait avec les anges en faisant des rondes dans les bas-fonds de Mayfair.
Qu'aurait-il eu à dire sur ces taureaux et ces tétons, le vieux Barde? Dans la mesure où The Garden of Love évoque "le naturel de la sexualité et la manière dont les religions organisées repriment nos désirs naturels", je pense qu'il aurait trouvé ça "cool".
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