Bruxelles, son Atomium, sa Mort Subite, ses appartements à loyer modéré... On ne sait pas trop ce qui a traversé la tête de Judah Warsky quand il a rédigé les petits mots de cet hymne amoureux à la merveilleuse capitale européenne (peut-être bien qu'il y habite) mais on apprécie le geste: qui, en 2013, ose encore consacrer une chanson à une ville?
Pile-poil 50 ans après Jacques Brel, Warsky sort les tambours, les synthés et le premier degré mais renvoie surtout au name-dropping et à la technophilie romantique de Trans-Europe Express: en 1977, Kraftwerk chantaient à la gloire de l'Europe ancestrale et au fameux réseau ferroviaire qui rapprochait ses peuples; aujourd'hui Warsky chante sans sourciller la beauté de Bruxelles, son cosmopolitisme, tout ça en porte-à-faux évident avec le marasme qui sclérose de partout la cousine de France. C'est couillu.
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