A la question super casse gueule “l’esprit punk vit-il encore ?”, nous n’apporterons aucune réponse.
Par contre Atari Teenage Riot (ATR) existe toujours et Zan Lyons vient de publier une vidéo d’un de leur live prouvant que le groupe a conservé sa niaque.
Retour sur un groupe de retour.
Naissance d’ATR à Berlin en 1992, par Alec Empire, Hanin Elias et Carl Crack, rejoints 5 ans plus tard par Nic Endo. Trois albums studio – “Delete Yourself !“ (1995), “The Future Of War” (1997) et ”60 Second Wipe Out” (1999) – suffisent à assoir la réputation du groupe et le place comme fer de lance du digital hardcore.
ATR, c’est comme Rage Against The Machine mais version électronique. Ils partagent le même « anti-sme » : anti-fascisme, anti-racisme, anti-nazisme, anti-capitalisme, anti-mondialisation, etc. D’ailleurs, Tom Morello vient prêter ses guitares sur le titre Rage.
En bons punk-anar-activistes qui se respectent, les ATR n’aiment pas l’autorité : lors du 1er mai 1999, à Berlin, leur concert se termine par une charge des flics et l’arrestation des membres du groupe pour incitation à l’émeute.
Suite au départ d’Hanin Elias en 2000, le groupe se sépare et un an après, Carl Crack meurt d’une overdose (pas de mauvaise blague sur les prédispositions du nom, svp).
Le groupe aura marqué les années 90.
Une décennie plus tard, Alec Empire et Nic Endo reforment ATR avec un MC new-yorkais crêté : CX Kidtronic. Du réchauffé diront les aigris ? Le clip d’Activate, version live, montre qu’ATR est toujours énervé et ultrabrutal. Tout va bien.
Après avoir boudé Paris “parce que là-bas la plupart des tourneurs n’ont rien à foutre des concerts qu’ils organisent, et leurs salles sont gérées comme des supermarchés” (dixit Alec Empire), ATR sera finalement à la Capitale le 17 novembre, au Bus Palladium.
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