C’est à la fois très drôle et très triste.
Imaginez un monde où une flopée de no-lifes passeraient leur temps à entretenir une relation suivie avec une petite-amie qui n’existerait que sur leurs smartphones ou sur leurs consoles de jeux portables.
Et bien ce monde existe: c’est le notre, ou plus précisément celui d’un nombre croissant de Japonais.
Grâce à Konami et son jeu “Love Plus”, ces jeunes gens sont désormais dotés de girlfriends adolescentes virtuelles, avec tenues d’écolières et tout.
Ca pourrait être juste gentiment pervers si le concept n’allait pas encore plus loin.
Konami s’est en effet associé à une douzaine de sites touristiques locaux, où ont été installés des codes-barres.
En allant sur place, et en scannant ledit code avec sa petite console, l’accro au “Love Plus” fait se déplacer “l’action” de son jeu favori à l’endroit où il se trouve.
Bon, jusqu’ici ça reste uniquement idiot, mais il y a mieux pire : Konami a étendu son deal à des hôtels, où les nerds louent des chambres elles aussi dotées de codes-barres.
Un coup de scan, et hop!, la girlfriend apparaît – sur la console – dans un petit kimono bien suggestif.
On passera sur le côté bien tordu de l’idée d’emmener des lycéennes à l’hôtel lorsqu’on est soi-même un adulte, ce qui est, semble-t-il, le cas de pas mal des joueurs de “Love Plus”.
Ce qui intrigue le plus, c’est le mal qu’ils se donnent. Parce que les filles du jeu ne sont pas de simples potiches à qui l’on peut faire faire tout ce que l’on veut.
Il faut les entretenir en permanence, les assommer de compliments, passer un temps infini avec elles… Bref, les rendre heureuses.
Ca semble attaquer les neurones de certains, puisqu’un jeune homme est allé jusqu’à épouser sa petite-amie en pixels…
Sachant qu’il n’y a pas le moindre espoir, dans l’état actuel de la technologie, d’obtenir en retour un semblant de contact physique ou d’amour vrai, on se dit qu’il vaut peut-être mieux ramer avec les nanas dans la vraie vie plutôt que de tapoter un écran pour contenter une chieuse virtuelle.
Enfin, chacun est libre hein.
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