On vous annonçait il y a peu la nouvelle : Dimitri Medvedev s'est prononcé officiellement en faveur de la libération des Pussy Riot. Pourtant, à une semaine de leur procès en appel, la situation semble loin d'être réglée-signée-crachée. Cette semaine sont parues au moins deux interviews menées clandestinement par l'intermédiaire des avocats des trois militantes emprisonnées, l'une pour GQ et l'autre pour Elle, et ça balance pas mal à Moscou.
Les filles rappelent entre autres en le cas de Taïssa Osipova, pour qui Medvedev avait également annoncé en pseudo sous-marin une libération avancée et qui a finalement vu sa peine allongée à huit années de camp d'emprisonnement. "L'opinion de Medvedev dans cette affaire ne vaut rien", affirme Nadedja Tolokonnikova, l'une des trois condamnées. En gros, ne vendez pas la peau de l'ours fou de la taïga avant de l'avoir tué.
Dans l'interview de GQ, on en apprend aussi pas mal sur la vie en prison. Contrairement aux rumeurs, les gamines n'ont le droit à aucun traitement de faveur et n'habitent pas dans des cellules de luxe avec massages en option : "Est-ce que Auschwitz avait des des salles VIP ?" (SIC). Surtout, on découvre avec effroi qu'elles n'ont accès ni à la télévision ni à Internet et que personne ne leur a dit qu'elles faisaient la couv' de Rock & Folk.
C'est par là pour la complète de GQ, par ici pour celle du Elle.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.