Dans la mythologie grecque, l'hydre de Lerne est ce monstre à plusieurs têtes qu'Hercule est chargé de tuer lors qu'il entreprend son deuxième travail, et qu'il n'arrivera à vaincre qu'à force de roublardise, de frénésie et d'entêtement inflexible.
De là à dire que le festival Hydraphonies, qui se déroule dans le Périgord noir le 17 et 18 juin, s'apparente à une créature abominable dont il faudra venir à bout à coup de massues et de brandons, il n'y a qu'un pas que l'on ne franchira pas. Par contre, il ne fait aucun doute que ses représentants forment la rangée de têtes la plus fameuse et coriace de ces 20 ou 30 dernières années dans les domaines de la musique expérimentale, électro-acoustique, l'art sonore ou encore la musique minimaliste. Au programme de ces deux jours de concerts, performances et expositions qui sé dérouleront dans la cathédrale Saint-Sacerdos de Sarlat et l'église Saint Caprais de Carsac : Phill Niblock, Charlemagne Palestine, Rhys Chatham, Felicia Atkinson et bien d'autres...
Créé par Thomas Maury, président de l'association Sonosphère, mais aussi réalisateur, musicien, artiste sonore et dessinateur, le festival Hydraphonies en est cette année à sa toute première édition, et entend donc multiplier les expériences d'écoute en proposant des ponts entre différents univers artistiques. Et avec sa programmation toute à la fois casse-cou, expérimentale et décloisonnée, le festival Hydraphonies a tout du projet hardi et entreprenant qu'on ne peut s'empêcher de soutenir unanimement chez The Drone.
Le festival Hydraphonies se déroulera dans le Périgord Noir le 17 et 18 juin. Toutes les infos sont disponibles ici.
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