LoSoul "Below The Clouds" (AMAM)

Le porte étendard du défunt label Playhouse met à profit sa précision d'horloger sur AMAM, pour un petit bijou tout en cliquetis qui remet à l'heure les pendules de Newton.

Rrose "Mirror" (EAUX)

Le plus fameux fan de Marcel Duchamp de la technosphère revient avec son premier maxi depuis 8 mois. Ni la musique ni le concept ne bougent d'un iota mais c'est tant mieux, la techno psychotrope ne peut pas être meilleure que ça. 

Traumprinz "Intrinity" (Traumprinz)

Au choix: un pillage éhonté du Moon Raker des Foremost Poets ou un vibrant hommage baigné dans une ambiance de thriller des 70's.

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Spoiled Drama "Black Drama (Patricia no drama's mix)" (Nous)

Ok, arrêtez tout. On vient de trouver ce qu'il va falloir écouter en boucle tout le week-end quand il fera un temps dégueulasse dehors, que les impöts vous serons tombé sur la gueule, que votre frigo sera vide et que vous aurez désespérément envie de toucher le fond peinard.

MAX D "High Life" (Unknown to the Unknown)

Pour son premier maxi sur le label gogol thug de DJ Haus, Maxmillion Dunbar sort le breakbeat rave des grands soirs. Ça va un peu nulle part mais c'est infiniment plus fun que les trucs sérieux qu'il sort avec sa tête sur la pochette.




Kyle Hall "Girl U So Strong" (Hyperdub)

Vous n'êtes pas sans savoir qu'Hyperdub a décidé de fêter son dizième anniversaire avec une série de maxis où "des acteurs notables de la musique électronique" du monde entier sont invités à revisiter en profondeur son très singulier legs à la bass music. Ici le plus trognon des garçons de la nouvelle Detroit house generation s'essaye donc aux signatures rythmiques tordues et aux basslines proéminentes. Bien joué le Kylounet, ça ressemble en gros à du Actress qui s'intéresserait plus à faire danser la bande de kids dématés qui gigotent devant lui qu'à sa carrière de peintre.

Tobias. "The Scheme of Things" (Ostgut Ton)

Vous l'avez déjà vécu ce moment où, allongé sur le ventre sur la table de massage de votre ostéopathe préféré(e), vous tombez nez à nez avec une pile de cds de musique de relaxation et, complètement paniqué à l'idée qu'il ou elle se pique d'en passer un sur la minichaîne Yoko qui est posée à côté, vous en oubliez complètement de vous détendre au point de repartir chez vous dans une état encore que celui dans lequel vous êtes arrivé? Une solution existe. Gravez 10 fois le morceau ci-dessous sur un cd, et posez le subrepticement en haut de la pile. Votre ostéopathe ne devrait se rendre compte de rien.

Call Super "Depicta" (Houndstooth)

Décidément, la formule Call Super est super: un kick qui bastonne, une groove qui décolle, une ébauche de boucherie, et puis l'arrivée furtive d'une nappe ivre qui inonde petit à petit tous les rouages jusqu'à transformer le champ de bataille en prairie ensoleillée digne d'être photographiée pour servir de fond d'écran à l'ordinateur de votre Maman. Contrairement à ce que laissent augurer ses 70 premières secondes, "Depicta" est donc un putain de banger new-age.

East India Youth "Heaven, How Long (Perc Remix)" (Stolen Recordings)

Eh mec il est où le drop?

Rawaat "Day Laborer" (Lobster Theremin)

Peut-on dire de cette honnête contribution du rookie de Detroit DJ Rawaat qu'elle mérite l'étiquette "steak house"? Je crois qu'on peut.

BNJMN "Arc" (Technicolour Recordings)

La palme de la boucle la plus entêtante de la semaine revient sans hésiter à BNJMN, qui ne se sent d'ailleurs même pas obligé de rajouter quoi que ce soit avant, après, au-dessus ou en dessous pour nous la vendre. C'est pas flemmard, c'est courageux.