Indian Wells a dû avoir une jeunesse à cheval sur les tendances. A l'écoute de son album Pause (à sortir très prochainement sur Bad Panda Records), on l'imagine s'être enquillé de la progressive house étiquetée Border Community jusqu'à plus soif avant de passer à la low end theory de Flying Lotus et compagnie pour faire comme ses copains. Vous savez, un peu comme ces ados qui commencent par se forger une identité de skater (même si la majorité d'entre eux ne sait pas tapper un ollie) à base de baggys Dickies et de chaussures DC, avant de passer lentement mais sûrement à un style plus urbain tendance streetdancer (les indécis, eux, écoutant Limp Bizkit et Enhancer). Mais il faut que vous sachiez une chose, tous ces volte-fasse de jeunesse laisseront une empreinte indélébile sur le reste de votre existence. Indian Wells, donc, fait de l'electronica hip-poppeuse un peu breakée, un peu glitchée, avec des relents de progressive house dans ses nappes mignonettes et ses kicks rondouillets qui avancent tranquillement à 80bpm dans un état de semi-léthargie. Musique pour les jeunes on vous disait.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.