Paris la nuit, sujet souvent traité dans la pop, les livres et le cinéma et unique obsession du trio future-pop Night Riders. Ici, aucune volonté de "berliner" la capitale française pour la sortir de sa très relative léthargie, plutôt celle de la raconter avec les outils qui s'y prêtent le mieux, beats analogiques froids et précis, synthés bordéliques et textes oniriques, voix fémnine distante - et un peu captivante mais c'est subjectif.
NIGHT RIDERS - Via Crucis
04:47
De "l'Ourobore" à "Méta" on suit le trio dans sa ride nocturne, parfois instrumentale, parfois chantée, parfois syncopée, toujours dansante et le plus souvent en noir et blanc - sauf les occasionnels flashs de lumière apportés par le balafon de
Lansiné Kouyaté et le saxophone de
Thomas de Pourquery, les deux invités de l'album.
World synth-pop, analogique balearic, chanson française du XXIème siècle, faire le décompte des influences et des références n'est pas tellement le propos. L'album ressemble à s'y méprendre à une pérégrination nocturne entre les 10ème et 19ème arrondissements, avec son lot de substances, de bars un peu glauques, de 8.6 au goulot, de clubbers précaires et de taxis clandestins. Et ça suffit pour dire que c'est réussi.
Meta se commande
ici, la release party aura lieu
le 7 décembre au Supersonic.
A1 - Night Riders - L'Ourobore
A2 - Night Riders - Rendre L'Âme
B1 - Night Riders - Prodrome
B2 - Night Riders - Syncope
B3 - Night Riders - Mauvais Rêve
C1 - Night Riders - Volte-Face
C2 - Night Riders - Via Crucis
C3 - Night Riders - Descente
D1 - Night Riders - L’Art De La Dérive