J'ai jamais rien capté à Xiu Xiu. Mais si vous fouillez un peu dans votre mémoire de lecteur assidu de The Drone, mes collègues aux esprits un peu plus clairvoyants ont déjà relayé leurs expérimentations sonores en coussins d'épingles (avec Eugene Robinson) et leur mise en image de la maniaco-dépression (avec une asiatique pas mal bloquée sur sa santé buco-dentaire).
Si on vous en reparle aujourd'hui, c'est parce que Jamie Stewart - frontman toujours penché sur le côté un peu expérimental d'un truc qui ressemble au rock - vient de publier un extrait de son prochain cédé. En l'occurence, des reprises de Nina Simone, illustre jazz-woman des 60-70's qui s'était aussi aussi distinguée par son militantisme contre les inégalités raciales aux Etats-Unis.
Voix endeuillée, instruments larmoyants, Xiu Xiu n'ont toujours pas la forme et semblent pleurer la disparition de Nina (pourtant pas la jazz diva la plus dépressive de la création malgré une fin de vie un peu plombée par la bipolarité). Si tant est que j'ai une quelconque valeur d'échantillon un chouïa représentatif, 90% de la population mondiale devrait se sentir comme dans un mi-cuit de tristesse/incompréhension molle face au truc que les Californiens nous servent ici. L'album s'appelle Nina, et sort le 2 décembre chez Graveface.
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