Woods, c'est l'indie quali 2010 à son meilleur : oecuméniste, lettré, progressiste, tradi, ouvert, un peu trop accueillant, un peu tête à claques, diablement fiables au bout du compte, la carrière de ce groupe basé à une heure de Chevrolet de Manhattan lézarde paisiblement de "projet inventif" en "projet inventif" et de "prise de risque" en "prise de risque" depuis son adoubement "best new music dans Pitchfork" (oui, désormais, même Allmusic considère le fameux momentum Pitchfork comme un événement biographique marquant).
Tout de même capable d'envoyer du drone abrasif avec Magick Markers autant que de "revenir aux basiques" americana (Byrds, Neil Young), la bande du beau barbu Jeremy Earl fait finalement beaucoup penser aux indispensables Lambchop pour la fausse simplicité de ses chansons, son amour des cuivres mariachi et de Curtis Mayfield. Si c'est votre tasse de thé, réjouissez-vous : le label Woodsist nous a envoyé en exclusivité un extrait de leur nouveau City Sun Eater in the River of Light à sortir le 8 avril en quadruple format digital / LP / CD / et skateboard MP3 (no shit).
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