Je me suis interdit deux choses pour cette notule: mentionner l'épineux sujet du mécénat culturel privé dont l'action de Red Bull est l'exemple le plus intellectuellement accaparant ces jours pour l'amateur de musique électronique, et expliquer une énième fois pourquoi Pépé Bradock est "en or" et l'un des plus grands producteurs de musique électronique français de tous les temps.
La raison en est très simple: d'après ce que j'ai entendu partout autour de moi ce weekend à la Villette Sonique, vous n'avez pas besoin d'un article pour trouver des arguments de bonne ou mauvaise foi pour ou contre Red Bull, et je serais obligé, pour faire honneur à la carrière formidable de Julien Auger, de dérouler beaucoup plus de texte qu'il ne serait raisonnable de le faire sans faire de l'ombre aux 3 merveilles et énigmes en écoute et téléchargement gratuit ci-dessous (en ce 26 mai tout du moins), ce qui serait ballot puisqu'une seule écoute, même distraite par le browsing d'un feed de réseau social, dissipera sans efforts les équivoques qui mangent le cerveau.
Enregistré en une semaine à peine, abordant des territoires musicaux qui vont de la deep house la plus deep qui soit (Pépé est un maître en son domaine) à l'ambient sépulcral limite GRM-mment correct, ce maxi gratuit est de toutes façons la meilleure preuve de son inénarrable talent et la meilleure justification des moyens qui lui ont permis de voir le jour. Pour ceux qui seraient conquis (mais vous l'étiez d'avance), notez que Pépé réédite tout bientôt son morceau le plus fameux, "Deep Burnt", sur Atavisme et qu'il sera suivi d'un maxi tout neuf délicieusement titré Le Fada, fin juin. Enfin, pour les fêtards, notez dans votre agenda que le Français, très rare, jouera musiques orientales à l'Institut du Monde Arabe demain soir, pour l'ouverture du Weather Festival.
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