Aperçu au sein de Centenaire, dont il tint un temps la guitare, le Français Alex Monneau, alias Orval Carlos Sibelius s’était jusque-là fait assez discret. Mais, d’une part son patronyme auto-attribué (en hommage à Hans-Joachim Roedelius et Dieter Moebius de Cluster) a le mérite de rester en tête, et, surtout, son nouvel LP, Recovery Tapes, sorti le 16 juin dernier chez Clapping Music (en vinyle, cassette et digital seulement), nous a tapé dans l’oreille.
Enregistré vite fait, au début de l’année, sur un bon vieux 4-pistes, avec les petites imperfections qui vont bien et tout et tout, l’album sent l’urgence, et pour cause: son auteur devait s’envoler pour le Mali en avril et, craignant de ne jamais en revenir (un accident est si vite arrivé), souhaitait avoir bouclé son disque, au cas-où ce dernier doive lui servir de testament musical.
Du coup, même si Orval avoue sans peine son goût pour le prog qui s’étire – il est fan de Yes, ça vous pose un peu le truc -, son agenda a fait qu’il s’est passé des breaks de mandoline de 8 minutes pour aller à l’essentiel. Résultat: du complexe, certes (écoutez First Booke of Songes si vous avez un doute), mais qui va droit au but. Et forcément, ça marche.
La preuve ci-dessous:
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