J'ai une super anecdote pour commencer cet article. Figurez vous qu'en l'espace de 24 heures, j'ai appris l'existence d'un Dimitri Vangelis et d'un Philipp Gorbachev. C'est aussi ça, la magie d'internet. Ça fait une belle jambe à la musique, aucun des deux gamins n'a un rapport avec le glorieux eponyme qui a rendu son blaze célèbre, mais c'est suffisamment cocasse pour que j'en tire un petit bonheur; dans la mesure où je dois une partie de ce bonheur à un artiste du label de Matias Aguayo et Gary Pimiento au moment précis où ces derniers sortent leur première compilation, l'occasion fait un peu plus que le larron.
Autre accroche possible: on a mis le "Geffen" de Barnt sur le piédestal en cristal de notre Toplist de l'année, et on le trouve en double sur la compilation, en version orginale et dans un remix de Gorbachev. C'est donc aussi l'occasion de ressortir notre punchline officielle sur la musique "authentiquement étrange" (dixit XLR8R) mise en avant par la bande Cómeme: "Plus c'est con, plus c'est bon".
Sur One Night in Cómeme, ça tombe à pic, on trouve surtout du particulièrement con et du particulièrement bon. Là tout de suite, j'ai même envie de décerner à la version bonus beats de "The Power of Now" de Christian S. le Grand Prix du morceau le plus con et bon de 2012, à égalité cosmique avec le "Farley Farley" de Farley Jackmaster Funk. Que je vous embedde ci-dessous comme ça, pour le plaisir d'appuyer mon propos, au-cas où vous auriez la flemme de cliquer sur mon lien:
Les Dieux de la Chicago House et la bande Errosmith/Soundhack/T.S.O.S. mis à part, personne n'arrive à la cheville des gens de Cómeme pour ce qui concerne la pertinence house et la connerie cosmique. Rebolledo, ses Pachanga Boys et leur album débilo-dada-katerino-foiré y compris. Que ce soit donc dit et inscrit dans le marbre à tout jamais.
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