Côté figure culte intouchable, difficile de faire mieux que Lars Finberg. Le fondateur du groupe The Intelligence a défini une esthétique lo-fi garage crado avec une classe rarement égalée en ce bas monde. Avant que "Ty Segall" et "Thee Oh Sees" ne soient les principaux trending topics de la presse musicale ici et ailleurs, le Californien préparait tranquillement le terrain pour un raz de marée garage qui ne demandait qu'à déferler. Avec son nouveau projet PUBERTY, sorti chez Born Bad au printemps dernier, il revient sans prise de tête avec un groupe léger comme un chamallow qui prouve une fois encore la capacité du nouveau quarantenaire à se réinventer avec un seul mot d'ordre : fun.
Quel âge as-tu ?
Je viens juste d'avoir 42 ans.
Tu te rappelles comment s'est passé ta puberté ?
La puberté a eu l'effet sur moi de la pleine lune transformant un homme en loup garou.
Comment a démarré ce nouveau projet ? Il y avait un concept derrière ou c'était spontané ?
On a démarré une soirée mensuelle dans un bar pourri qui faisait aussi resto asiatique. C'est ce genre d'endroits construits à partir de vieux wagons, qu'on appelle "TrainWreck" (épaves) aux USA. On avait toujours un DJ et des thèmes de déguisement. On voulait aussi avoir un groupe live pour jouer mais comme on ne trouvait rien qui collait on a décidé d'en démarrer un pour l'occasion. Je voulais vraiment faire quelque chose de différent de The Intelligence. Un truc plus lyrique et extravagant, et aussi avec des costumes. Plus de fun, moins de punk : la crise de la quarantaine on va dire...
Il paraît que tu organises des soirées karaoke. Quelle est le morceau que tu préfères chanter et celui que tu trouves le plus difficile ?
Le premier que j' ai chanté était "Crazy Little Thing Called Love" de Queen. Par contre, je fais une version atroce de "Rehab" de Amy Winehouse.
Dernière question : pour toi la musique doit-elle être sérieuse ou rester une source d'amusement ?
La chose que je préfère à propos de la musique c'est qu'il n'y a pas de règle. Il y a un million de façon d'écrire le morceau parfait. Ce que je préfère c'est quand la musique cache un sens de l'humour indétectable, comme chez Lee Hazlewood par exemple.
L'album de Puberty est sorti le 4 mai 2016 chez Born Bad.
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