Dans la famille “j’étais pas né en 1988 mais j’ai trouvé un super preset 808 State sur l’émulateur de Jupiter 8 que j’ai cracké la semaine dernière“, le gamin mancunien Matt Cutler se pose pas mal là. Pourtant, cet ancien producteur d’abstract hip-hop galvanisé (il a fait ses débuts sur Werk, le label de l’indispensable Actress) reconverti en wonderkid de l’electronica vintage a la nostalgie pas mal communicative. Gonflée pour les tympans modernes, agrémentée de petites mélopées tombées de vieilles références Skam Records, la house high tech et lénifiante qu’il bricole depuis le maxi Pineapple Crush surjoue certes un poil l’extase Summer of Love pour la deuxième génération Pitchfork, mais nous fait un peu plus rêver que le tout venant Resident Advisor. Ca vient peut-être des réservoirs d’eau autour de Manchester.
Quoi qu’il en soit, Lone vient d’annoncer sur son twitter la sortie prochaine de Galaxy Garden, son premier LP pour R&S et vu la gueule de son récent Echolocations, ça s’annonce pas mal. D’autant que l’Américain Trevor “Machinedrum” Stewart, moitié de Sepalcure et producteur plus ou moins accidentel du nouveau Azealia Banks, gratouille et chantonne sur deux morceaux. Par contre, pour la nostalgie in vitro, ça n’a pas l’air de s’arranger puisque le premier single annoncé s’appelle Crystal Caverns 1991. A ce rythme là, sa prochaine galette s’inspirera probablement du premier Leftfield et sortira peut-être en laser disc.
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