Il y a des noms comme ça, où lorsqu'on les prononce, chacun remet en place son petit noeud de cravate, se rafraichit l'haleine à coups de spray et se regarde dans le miroir droit comme un i, le menton levé au ciel. Workshop fait partie de ses labels qu'on écoute le petit doigt sur la couture du pantalon.
La maison experte en bon goût since 2006 vient tout juste de déposer chez Hardwax, son distributeur exclusif, la 19ème cuvée du domaine, soit la quatrième estampillée Kassem Mosse. Et quelle cuvée, mes amis.
Attendu par les fans comme le nouveau volet de S.O.S Fantômes avec le casting original (oh wait) ce premier album fait l'effet des petites lingettes chaudes qu'on vous donne au resto japonais avant un chirashi. Pas lorsqu'on s'essuie les patounes avec, mais plutôt lorsqu'on bascule la tête en arrière et qu'on se la pose sur le front. Ça s'appelle faire comme chez soi, se mettre bien, et cela faisait bien longtemps qu'on ne s'était pas autant senti à la maison qu'en écoutant ces 9 pièces.
Chez Gunnar Wendel aka Kassem Mosse, tout a toujours été une question de discretion et de délicatesse. On saupoudre, on distille, on la joue petites mains de Chez Chanel. Ce Workshop 19 s'écoute dans un bon fauteuil en caressant son chat sur ses genoux et pas en beuglant comme chewbacca en moulinant son poing en l'air. Parce que même sans utiliser de titres (la marque de fabrique du label) c'est bel et bien une histoire qu'on nous raconte.
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