Voilà une sortie qui tombe à pic pour ma pomme de plumitif ascendant théoricien du dimanche: je vais pouvoir transformer cette morne semaine de novembre grise, tiède et aqueuse en glorieuse semaine thématique sur le sujet: "La démultiplication des signes extérieurs de la crasse dans la dance music est-elle une simple mode ou le reflet d'une véritable crise esthétique du renouvellement de ses formes?". Hier matin, j'utilisais ainsi le nouvel album de The Cyclist comme catalyseur de ma problématique et aujourd'hui, je profite de ce premier extrait du nouveau maxi de Rezzett sur The Trilogy Tapes à sortir le 18 décembre prochain pour illustrer mon propos (je tâcherai de vous dénicher un ou deux exemples de plus histoire d'avoir l'air plus sérieux).
C'est idéal, puisque cet énième duo anglais à l'identité cachée et évidemment passionné par l'âge d'or de la rave anglaise a pour habitude d'enregistrer ses jams sur dictaphone sans s'embarrasser une seconde de vélléités punk ou de longs discours sur la radicalité (ils ont déjà une musique de défilé à leur actif). Dans le cadre d'un colloque à l'université de Johns Hopkins ou d'un symposium à Tokyo, ce "Twizzta" particulièrement cracra et accidenté permettrait par exemple d'aborder la question du Sublime dans le beat saturé, ou de la bande magnétique comme activeur post-technologique idéal des angoisses post-millénaristes d'un néo-luddisme générationnel en quête paradoxale d'une nouvelle modernité.
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