Non le Mexique n'est pas que le pays des tacos et de la tequila. C'est aussi la mère patrie de la cocaina pura et des putas transexuales bon marché. La musique dans tout ça? Nada. C'est bien simple, à part "La Bamba" et "Besame Mucho" ces peigne-cul n'ont pas été foutu de défendre une scène digne de ce nom. Bon ok, j'exagère un brin. Je connais Murcof, le collectif Nortec et Rebolledo. Mais je dois vous avouer que je me suis levé un peu tard aujourd'hui et que les margaritas d'hier soir ont du mal à passer.
Mijo et Iñigo Vontier font donc partie de ces mariachis des temps modernes qui ont troqué leur guitare pour des synthés bas de gamme et ont coupé leur queue de cheval à la Antonio Banderas pour un port plus confortable de leur casquette Supreme. Bercés par les tubes de Chimo Bayo et autre Nacho Division (la version guacamole de Joy Division), ils se sont forgé dès leur plus jeune âge une culture dance à faire pâlir les plus fidèles téléspectateurs de l'Eurovision.
Trop en avance sur leur peuple rétrograde (ok, j'arrête), les chicanos ont regardé du côté de la France pour trouver un public capable d'apprécier leur techno de pistolero. Vous l'aurez deviné, c'est bien évidemment sur le label Her Majesty's Ship de David Shaw, notre Zapata national, qu'ils ont atterri. Depuis, la joyeuse bande écume les soirées les plus prisées de Paris à bord d'une cadillac lowrider arborant les couleurs du drapeau mexicain. Un conseil, si vous voulez vous y rendre et passer l'épreuve du dress-code, enfilez un poncho.
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