Depuis que le monde est tombé en pâmoison devant les enregistrements de Patrick Cowley vers 2013 (année de la parution de sa première anthologie posthume de musique de pornos gays), il semblerait que la source de ses inédits soit devenue intarissable, un peu comme un catalogue merveilleux qu'on exploiterait jusqu'à la moelle jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à ne mettre sous la dent.
Car depuis ce coup d'éclat, le label Dark Entries (et d'autres avec eux qui ont vite fait de s'engouffrer dans la brèche) y est allé assez fort dans l'exhumation des pièces (pour la plupart magistrales) de celui qui fut en son temps le précurseur du Hi-NRG Sound, collaborateur de l'inénarrable Sylverster, et sorte de Giorgo Moroder maudit de la côte Ouest (pour aller vite). Entre les compilations Muscle Up, le maxi Kickin In, il ne se passe pas 6 mois (en gros) sans que l'on nous abreuve de nouvelles pépites de ce pionnier désormais plus si méconnu de l'électronique disco déviante, disparu en 1982 en pleine tourmente des débuts du Sida.
Cette fois-ci, de "nouveaux" morceaux ont été retrouvés dans le grenier d'une vieille connaissance de Patrick Cowley. Enregistrés entre 1973 et 1975, les pistes en question font état de la veine la plus expérimentale du monsieur. Alors qu'il vivait dans le quartier de Haight-Ashbury, Cowley a fait la connaissance de Candida Royalle, une chanteuse, actrice porno et étudiante en art. Les deux sont rapidement devenus amants, puis collaborateurs, avec Cowley officiant comme homme-orchestre (tâtant du synthétiseur, de la guitare préparée, et diverses inventions électroniques faites main) et Royalle comme chanteuse.
Les enregistrments de cette période de deux ans vont être réédités par Dark Entries le 17 octobre prochain. Ils sont aujourd'hui en écoute en avant-première sur le site de The Wire.
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