Aucune idée d'où Dan Deacon veut en venir avec ce machin bluffant et infernal. Connaissant son rapport largement enthousiaste au monde qui nous entoure (dans l'ordinateur), j'imagine qu'il souhaite célébrer quelque chose de l'année qui vient de s'écouler.
Ou alors c'est tout le contraire, et ce mash-up forcément virtuose des 50 pseudo-tubes d'Internet2012 toutes catégories confondues et rééditions comprises (Grimes, Psy, Beach House, Skrillex, Diplo, Nicky Da B, Dirty Projectors, Lil Wayne, Nicki Minaj, Oneohtrix Point Never, Tune Yards, Animal Collective, Rod Stewart, The Strokes, Wiz Khalifa, Beyoncé, LCD Sound System, Death Grips, Ludacris, Rihanna, The Beatles, Roy Orbison, Silver Apples, Katy Perry, 69 Boyz, Gary Glitter, James Brown, LMFAO, Black Dice, The Ronettes, R. Kelly, Black Eyed Peas, Lenny Kravitz, The Misfits, 2 Chains, Daft Punk, Led Zeppelin, The Notorious B.I.G., Devo, Lightning Bolt, Unknown Artist recorded in Jaipur, India, Marvin Gaye, Radiohead, Rage Against the Machine, Salt'n'Peppa, Brian Eno, Madonna) est censé nous ouvrir les yeux sur l'Enfer boschien dans lequel nous grouillons tels un emberlificotis des vers de terre multicolores.
Wish Book vol. 1 ressemble tour à tour à du Dan Deacon, un bon vieux John Oswald et cette pâte marron qu'on obtient quand on mélange tous les tubes de peinture de la boîte ensemble. C'est beau comme un tumblr.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.