Depuis la dernière fois qu'on l'a écouté et qu'on a tenté d'écrire des choses pertinentes à son sujet, Max (alias High Wolf, alias Black Zone Myth Chant, alias Enfer Boréal alias etc., etc.) a beaucoup travaillé. Travaillé sur des synthétiseurs modulaires, sur un split avec les tortionnaires de platine des Durian Brothers qu'on est impatient d'écouter, sur son rapport très compliqué aux musiques de danse de facture électronique (aux dernières nouvelles, il parlait plus volontiers de son amour pour le shangaan electro de Soweto que de deep house de Chicago, mais aujourd'hui, qui sait?).
Son nouveau maxi de BZMC pour les Editions Gravats de Low Jack et Jean Carval est le résultat de ce labeur d'arrache-pied et les 5 morceaux merveilleusement malades qu'on y trouve sont à la croisée des chemins. Musique rituelle pour rythmer la vie de la petite enfance à la mort, transsubstantiations du rap de Houson en musique des Premiers Temps, electronica poignante, évocations au sixième ou au septième degré des endroits imaginaires de l'hyperréalité : le label parle avec délice de son disque le plus "floor-friendly" à ce jour ce qui est sans doute très vrai (Low Jack s'y connaît mieux que nous en la matière) mais on est surtout heureux de découvrir que l'inédit et l'unheimlich y défilent toujours dans leur plus beaux apparats de carnaval. A vrai dire, on ne voit gère que Shackleton pour accompagner désormais le Français dans ses investigations.
Jimi W. sort en février, et il est bon de signaler avant de plier que l'irrésistible "Night Chicks" en deuxième sur la face B est mixé et édité par Low Jack.
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