Hé, on a une grosse annonce à faire:
En janvier, le vendredi 17, on fête notre anniversaire à la Gaité Lyrique. On est hyper contents, on a cinq ans. Ça va être une grosse soirée, un peu hybride, un peu débile et un peu folle, qui va durer de 20h à 2h du matin. Il y aura un peu de tout ce qu'on aime, des boîtes à rythmes saturées et des guitares demi-caisse pas très bien accordées, de la techno dans du bruit, du bruit dans la techno, des trucs pour se faire violence et des trucs pour se caresser. Si vous nous suivez un peu de loin ou de très, très près, on est à peu près certains que vous nous reconnaîtrez.
Demandez le programme.
BLACK BUG (SUEDE/FRANCE)
De la punk synth wave de corbeau au garage crâneur de gamin gominé, de John Carpenter aux Sonics, il n'y a qu'un pas que ce Suédois délocalisé à Bordeaux fait sans chanceler. Radical et pop, violent et coloré, Black Bug, un temps accompagné de membres de The Catholic Spray ou Destination Lonely, est même en passe de devenir le meilleur ambassadeur du garage girondin non-porteur d'un passeport français.
A la veille de la sortie de leur faramineux Far Away Land, on a émis le souhait que JC Satan " rafle la pole position de la French Garage Cup initiée au début des 00's, d'un bout à l'autre des Etats Unis, par les Thee Oh Sees et Black Lips". Un peu plus d'un an plus tard, nous sommes aux anges de pouvoir annoncer que nous avons été exaucés. JC Satan est plus qu'un de nos groupes préférés en activité, un des rares groupes dans le monde dont on accepterait de coller la face sur un t-shirt The Drone.
Ancienne moitié des Yellow Swans et membre à la volée de tout un tas de groupes affiliés aux scènes math, spazz, voire indie rock tout court, Pete Swanson intègre depuis le phénoménal "Man With Potential" tout un attirail rythmique piqué tel quel à la techno qui bastonne mais sans rien lâcher de l'extase dyonisiaque typique du harsh noise. En live comme en disque, on vénère.
Dans la droite et sombre lignée du projet de son pygmalion et patron Mondkopf, Somaticae envisage d'emmener la techno dans ces territoires largement inexplorés qui la voient jouxter le metal extrême. Mais plutôt que de tenter le coup avec les riffs et les greffes littérales, le jeune Français préfère taquiner ce lien très direct et très intense qui amarre ses genres (black, death, doom) à la souffrance, au chaos, à la haine de soi et donc au geste cathartique de les mettre littéralement en bruit et en cris dans la hi-fi.
Présence de moins en moins fantomatique dans le royaume techno de France, Tomas More fait partie de cette génération montante de DJ producteurs prêts à tout pour faire muter le dancefloor. Adepte d'ambiances ambiguës voire carrément apocalyptiques, il fait volontiers le grand écart entre la house enlevée, la synth pop glacée et la techno des profondeurs.
D'ores et déjà, on peut vous dire que 50 places à prix réduit seront mises à dispo aux abonnés à notre newsletter en début de semaine prochaine. Donc au cas où vous ne le seriez pas déjà, vous pouvez cliquer ici. On en reparle très vite.
Plus d'infos sur le site de la Gaité Lyrique. Event Facebook ici.
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