Ulcéré par le make-up cheap des Plasticines, terrorisé par le regard de braise de la pute russe Nina Kraviz, rendu moitié dément par la gestuelle so "féline" de Charlotte Cooper des des Subways, j'ai finalement trouvé un brin de lubricité plus saine du côté des rigoureux concerts classiques. Les yeux de braise de la sauvageonne Hélène Grimauld et les décolletés de Khatia Buniatishvilli sont devenus autant de fixettes qui ont remplacé les robes parfumées à la bière des riot bonnasses des années 2000.
Apparemment je suis pas le seul. Andy Stott, brillant producteur de techno maison hantée pour Modern Love, explose tous les compteurs oedipiens en invitant la prof de piano de sa petite enfance à chanter sur son nouvel album, comme par hasard intitulé Luxury Problems (j'assume la méprise et le faux-ami).
Sur "Numb", Alison Skidmore, licenciée d'état spécialisée dans la pop et la comédie musicale, chantonne même avec une lascivité qui ne manquera pas de renseigner Papa et Maman Stott sur l'étonnant attachement de leur bambin au solfège et à Chopin au sortir de l'école primaire, quand ses camarades de classe préféraient renifler de la colle en se fadant le dernier Primal Scream.
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