Pour cause de tendance à la douchebaggery et de plongeon progressif dans les fin-fonds de l'inconséquence jazzy, le père de la jungle atmosphérique (qui a dit "intelligent drum'n'bass? ") n'a pas beaucoup fait parler de lui en dehors des soirées jungle revivalistes ces 15 dernières années.
Que cette absence (déchéance?) ne nous fasse pas oublier les chocs successifs que furent ses hits artcore "Logical Progression", "Demon's Theme" ou "Horizons" et la passion éprouvée par l'intelligentsia electronica pour son label Good Looking à l'époque où chacune de ses sorties semblaient sonner le glas des dix maxis de jungle sortis la semaine précédente (j'en place une pour le "Bang the Drums" de Tayla et une autre pour le "Dolphin Tune" de Photek sous le nom d'Aquarius).
Histoire de se souvenir de l'immense popularité de Danny Williamson en plein pinacle drum'n'bass, on vous propose chaleureusement de regarder ou re-regarder Modern Times, documentaire télé réalisé en 1996 aussi appréciable pour ses scènes de fête (en club ou sur un parking) que ses plongées furtives behind the scenes, notamment ce moment précieux attrapé à la volée dans les toilettes d'un club londonien où une minette explique avec passion la différence entre jungle et drum'n'bass. Merci du fond du coeur, Junglednbdocumentary.
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