Après Ulysse, les Carthaginois et les Romains, c’est au tour d’une horde de festivaliers attirée par les perspectives d'ivresse (par le soleil et la musique, what else?) de se retrouver sur l’Ile de Djerba pour assister au Festival Pop In Djerba. Bon, on va pas tourner autour du pot 300 jours, The Drone est partenaire de l'événement. Pourquoi? Une bonne partie de la prog ne nous dit pas grand chose (la famille Kitsuné du rock, très peu pour nous), mais l'initiative nous botte - mieux, elle nous intrigue. On va même aller y voir ce qui s'y passe, s'il s'agit d'un retour de diaspora (hum, hum), d'une délocalisation du 11ème arrondissement ou d'un vrai événement bon enfant d'abord organisé pour les locaux dans la torpeur des prémisses de l'été indien.
Du 27 aout au 1er septembre, dans un cadre chamarré et serti de palmiers, la pop semi-aventureuse et mille fois révérée dans nos contrées de Connan Mockasin se frottera à l’electro-choc de Emel Mathlouthi, « protest-singer » à la voix de jasmin (dixit son site officiel), College viendra vérifier si la BO de Drive a fait son petit bout de chemin jusqu'à la Tunisie, et le punk marocain de Haoussa se tapera l’incruste chez son petit voisin. Le festival se veut également un engagement de tous les instants, avec raout d'associations, ONG et autres plasticiens à la vision tridimensionnelle.
Au milieu de tout ça, ce sera aussi vous, un verre a la main, lancé dans une vie nocturne éprouvante, qui vous verra chercher loin des révolutions, un coin de sable fin où vous blottir, en attendant le premier bateau chargé de vous éloigner de la morne reprise et de la triste et aqueuse rentrée.
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