15. Etienne Daho : Blitz
Vous avez vraiment envie de vivre dans un monde où Kenneth Anger c’est Etienne Daho ?
14. BLACK LIPS : Satan's Graffiti or God's art?
Plutôt pet foireux si tu veux mon avis.
13. FEVER RAY : Plunge
12. RUN THE JEWELS : 3
La démagogie (du grec demos "le peuple" et ago : "conduire ") est une notion politique et rhétorique désignant l'état politique dans lequel les dirigeants mènent le peuple en le manipulant pour s'attirer ses faveurs, notamment en utilisant un discours flatteur ou appelant aux passions.
11. CIGARETTES AFTER SEX : S/T
Encore faudrait-il arriver à bander.
10. PLANETARIUM : S/T
9. POLO & PAN : Canopée
Les compositeurs du générique de Maguy partent à la conquête des bars de la rue Oberkampf.
8. JARVIS COCKER & CHILLY GONZALES : Room 29
Vraiment du mal à comprendre ces gens qui se passionnent pour Downtown Abbey.
7. ORCHESTRAL MANOEUVRES IN DARK : The Luxury of Punishment
Ivre il s'exclame : "c'est ça le nouveau John Maus ?"
6.ARCA : S/T
Soulagement dans le clan Antony, il peut enfin laisser son abonnement à vie à la shitlist à un jeune descendant.
5. PHOENIX : Ti amo
“I love you ! Ti amo ! Je t'aime ! ¡Te quiero!
Ils se sont pas foulés cette année chez BETC
4. LCD SOUNDSYSTEM : American Dream
Rendez nous Johnny, prenez James Murphy
3. ALEX CAMERON : Forced Witness
Supers photos, super bio, supers interviews, supers clips : le souci ? Bah ça ressemble surtout à Marc Lavoine.
2. THE BLAZE : Territory
Jouer la pire musique du monde, la chanter avec un accent en carton et la badigeonner avec un gros soupçon d'appropriation culturelle : on a dû être des gros bâtards dans une vie antérieure pour mériter ça.
1. MAC DEMARCO : This Old Dog
On a mis Ariel Pink et son vomi multicolore protège-freak (si vous ne comprenez pas la formule, rendez-vous ici) tout en haut de notre toplist 2017, son petit cousin du Nord Mac deMarco hérite de la première place de notre shitlist. Précisément parce que quand l'un continue à se vautrer en plein premier degré pop, cathartique et déconnant, l'autre se sert de tout ce qu'on a aimé - la gaucherie non feinte de Daniel Johnston, Jad Fair et consorts, l'humour bizarre de Jonathan Richman - pour mettre au point une formule à peu près aussi surprenante, drôle et dangereuse qu'un samedi après-midi passé à regarder TF1. On sait, les termes "contre-culture" et "underground" n'ont plus vraiment de signification aujourd'hui mais This Old Dog nous a laissé la désagréable impression que Mac envisage l'indie comme d'autres la comptabilité : une suite de signes, de repères et de chiffres à aligner pour sortir un bilan pas tout à fait dégueulasse, pondéré et inattaquable, qui lui permettra d'enfler gentiment le fisc et l'auditeur. Et à ce qu'on sache, notre comptable ne s'est jamais mis de baguette de batterie dans le cul.