Funk américain joué sur des machines japonaises : Gary Gritness parle matos, modes et références avec Radial

Gary Gritness a longtemps été le secret le mieux gardé de l'electro-funk analogique bleu blanc rouge. Sous son faux statut de newcomer, le producteur - par ailleurs titulaire du meilleur style vestimentaire de la scène musicale planétaire depuis Afrika Bambaataa - peaufine sa science de la basse crasseuse, du beat downtempo et de la nappe synthétique depuis la fin des années 90. Il est l'auteur de sorties chez Clone, My Love Is Underground ou Hypercolour, qu'on a partiellement chroniquées ici.

Le podcast que l'on diffuse aujourd'hui est une discussion au long cours dans le cadre du Macki Festival entre lui et les membres de Radial - collectif dont les activités vont de l'organisation de conférences à la création et l'animation d'émissions radio autour de la (bonne) musique - centrée sur son parcours, son set-up et les différentes modes qu'il a traversées. Ca parle de Moog, de Korg, de Roland, de Jeff Mills, de Robert Hood, de l'époque où l'on échangeait une voiture contre un PC et de la figure super courante dans les musiques électroniques du bedproducer. Bonne écoute.