Que d'activités depuis que je vous ai quittés il y a deux jours. Le festival a d'abord démarré avec une procession emmenée par la chorale du village qui tout de blanc vétue suivait religieusement la mascotte du festival (une ballerine montée sur échasse avec une tête de caribou) poussant un caddie en bois à trois roues, surmonté d'un bouquet de ballons.
Les journalistes, acceuillis tels des princes au palais Best Western se sont vus offrir un panier garni de survie soigneusement empaquetée sur leur lit. Advil, capottes, Getorade, Fritzi Patzi et jus de tomate, je commençais à véritablement tenir ce FME dans mon coeur lorsque le couperet est tombé : les journalistes allaient être privés de Godspeed, concert sold out. Fâcheux, les derniers billets disponibles allaient être mis en jeu lors d'une lotterie à laquelle seuls les pros (pas les journalistes hein) étaient conviés à participer. J'aurais perdu de toute façon c'est sûr, j'ai jamais rien gagné au loto.
Moi qui m'était convaincu de patienter jusqu'à samedi, prenant mon mal en patience et regardant de loin les petites perles de la chanson populaire dont seuls nouzôtres francophones ont le secret, il ne me restait plus qu'à me gaver de Fritzi Patzi et à boire mon jus de tomate.
Trois bonnes nouvelles enfin :
- le concert d'Organ Mood organisé en extérieur. Duo montréalais entre Vangelis, Zombi et Fuck Buttons avec un light show bien branlé sur des rétro-projs. Même topo que pour Solids dans un autre genre, le Dronecast est en route.
- notre deuxième nuit à l'hôtel a été couronnée d'un nouveau cadeau farfelu, un vrai vinyle en chocolat de The J. Geils Band. Avec les compliments de la maison.
- Et puis, un coup de téléphone de ma baby-sitter au FME m'annonçant que mon nom était sur la liste pour le concert de Godspeed You! Black Emperor ce soir. Fuckin A! Je retourne bouffer mon disque en chocolat.
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