Le moustachu ci-dessus n'est pas exactement là pour sauver le monde. Dan Rico (c'est son nom) et ses faux airs de Lionel Richie thug ont plutôt décidé de reprendre la discussion là où les Strokes se sont perdus après l'enregistrement de Is This It. Avec cette même science du gimmick rock vintage qui beugle là où Casablancas miaulait, le Chicagoan retrouve la lignée des cabotins foireux qu'on a tant aimés, de Paul Westerberg à Evan Dando ou plus récemment Mac DeMarco et Tall Juan.
Son 1er album Endless Love est sorti fin septembre sur le label français Shit In Can Records (sûrement une référence à Manzoni) et navigue entre country lo-fi, garage et un synth rock qui a puisé ses idées dans les disques à 1$ chinés dans les vide-greniers. Ça ne vous aidera sûrement pas à décider si Leonard Cohen méritait davantage le prix Nobel que Bob Dylan. Mais pour tous les autres moments de votre vie, c'est un petit disque bricolé assez parfait dans son genre.
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