Depuis que Black Strobe donne dans le blues rock synthétique en cravates texanes, la France manque cruellement d'un groupe de techno couillu qui n'a pas peur des rythmiques bêtes et méchantes ou des comparaisons avec Nitzer Ebb. Si on nous avait dit que le duo grenoblois Câlin allait reprendre le flambeau de l'electroclash et de la techno-porno à la française, on y aurait certainement pas cru, et pourtant...
Forts de leur expérience dans le rock déviant avec le groupe Rien et de leurs fausses B.O aux synthétiseurs, les deux nerds de Câlin ont à la surprise générale (on l'anticipe) décidé de faire un "disque d' electro" sans complexe, agressif et calibré pour le dancefloor du Pulp... euh non pardon, du Social Club. En quatre titres, les deux membres du collectif isérois l'Amicale Underground se hissent au rang de derniers héritiers crédibles de l'Electronic Body Music et de la techno de Detroit la plus radicale. C'était pas le rêve de Gesaffelstein ça ?
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