Cerveau à l’origine de la série Hellboy, certainement l’une des meilleures choses qui soient arrivées au monde des comics ces vingt dernières années, le talentueux Mike Mignola revient avec un nouveau roman graphique qui ne manquera pas de faire saliver les amateurs d’horreur dont nous faisons bien évidemment partie.
Baptisée Baltimore: The Plague Ships, et originellement publiée sous forme mensuelle l’an dernier, la série vient tout juste d’être éditée en un volume unique, toujours chez Dark Horse, maison-mère de Mignola, est dessinée par Ben Stenbeck et est co-écrite par Christopher Golden.
Le pitch fait vraiment envie: Lord Baltimore, soldat de la Grande Guerre, se réveille sur un champ de bataille et se rend compte que non seulement il lui manque une jambe, mais qu’en plus les hommes de son unité sont en train de servir de casse-croute à une énorme saloperie ailée, ambiance chauve-souris de l’enfer. Comme il n’est pas la moitié d’un badass, Baltimore se dresse sur son moignon et se la colle avec la vilaine bestiole à coups de baïonnette. Résultat: la chauve-souris se retrouve avec un oeil en moins et décide, un peu sur les nerfs, de déclencher une épidémie gigantesque, qui met un terme à la guerre – carrément – et contamine la moitié de l’Europe, transformée en zombies vampires. Sympa non ?
Du coup, Baltimore – qui échappe à la contamination – se construit une jolie jambe de bois un poil steampunk, et part à la poursuite du chiroptère géant. Aidé par quelques survivants ramassés ça et là, il va bien évidemment devoir, sur le chemin, se coltiner les hordes d’affreux bonhommes engendrés par l’épidémie. Décapitations, éventrations, tonneaux d’hémoglobines, on en a pour son argent. Le mieux restant l’une des étapes de la petite bande de Baltimore: les “plague ships“, bateaux où l’on a collé tous les pestiférés que l’on a pu ramasser avec la ferme intention des les expédier dans un charmant endroit nommé “Les îles des damnés”, où résident toute une colonie d’autres gracieuses créatures assez peu portées sur l’amour et la fraternité.
Ajoutez à cela le cadre – la vieille Europe des années 1910, et notamment les riantes côtes françaises de l’époque – et vous obtenez un glorieux mélange d’uchronie et d’horreur pure absolument réjouissant. On ignore encore la date de sortie de la version française. En attendant, voici une dizaine de pages de preview en V.O:
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