Dernier jour de l’Amsterdam Dance Event. Le Felix Meritis Hôtel, centre névralgique du festival, accueille une flopée de conférences telles que “Comment monter un label ?”, ou “Comment percer en Amérique ?”. Au 2ème étage, la conf’ “Next Generation” présente – à qui veut les rencontrer - Nicky Romero, 21 ans, et Dem Slakers, 19 ans, vendus comme la relève de la trance hollandaise.
Je vais faire un tour à la “Demolition part. XVI“. Clôturant chaque année le festival, le principe d’une “Demolition” étant le suivant : ces derniers mois, des apprentis producteurs ont remis leur démo à l’ADE. On convoque ensuite quelques personnalités de l’électro pour former un panel d’experts. Cette année, ce sont Dave Clarke, Marc Romboy, Renaat Vandepapeliere (fondateur de R&S Records) et Jonty Skrufff qui s’y collent. Dave Clarke choisit une démo au hasard, et la passe à ses confrères :
Ensuite, chacun y va de son appréciation et colle une note. Ambiance conseil de classe où l’on débat pour savoir si le cut de Steven vaut la moyenne.
Le soir, le Melkweg propose une line-up caviar avec une soirée Border Community. Au programme : les lives de Kate Waxe, Margot, Fairmont, Luke Abbott et James Holden, le taulier du label, qui ferme la marche avec un set en forme de rouleau compresseur. L’évènement est de taille et le public nombreux, car c’est assez rare de voir la famille B.C. réunie presque au complet.
J’ai vu un peu du futur dans un club qui s’appelle Air. Les enceintes – monstrueuses - sont comme des cornets de gramophones de différentes tailles. Les vestiaires sont des casiers de piscine dernier cri. Pour payer ses consos, pas de cash, mais une carte magnétique qu’il suffit d’acheter à l’entrée et de recharger du montant voulu.
Histoire de conclure cet ADE 2011, on se quitte avec le set de Richie Hawtin pour le Minus take over de Boiler Room.
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