Suite des aventures de The Drone à l’Amsterdam Dance Event. Parmi le flot de conférences proposées, il y en avait une tenue par l’artiste multi-média Scott Snibbe. Connu pour avoir bossé avec Laurie Anderson et Brian Eno, il a développé avec Björk les applications de son dernier album, Biophilia. Tout content d’avoir lancé le premier “app album”, il nous promet que c’est le futur, que ça va révolutionner l’industrie musicale, le processus créatif des musiciens, et tant de choses encore. Nous voilà prévenus.
Par un étrange concours de circonstances, je me retrouve en plein concert des LMFAO. La seule chose à retenir de cette expérience est que la fan base du groupe va de 11 ans a 31 ans. Cette fourchette de 20 ans fait que LMFAO ont réussi la où la tecktonik à échoué. Au même moment dans un autre coin de la ville, DJ Mag remet le titre de meilleur DJ du monde à ….roulement de tambour….. David Guetta. Cocorico ! Le plus drôle, c’est qu’il se fait siffler par tout le public dans la salle. Explication : le frenchie met fin à la domination du Néerlandais Armin van Buuren, N°1 depuis 4 ans. Armin, présent sur l’estrade, tente même d’apaiser la foule. Parmi les 100 explications possibles au succès de la scène électro du pays, le Néerlandais Funkerman en avance déjà une : “C’est l’attitude hollandaise. A la différence des Allemands, Les Hollandais ne sont pas des inventeurs mais ils ont toujours su adapter”. Je me rends au Studio K, un cinéma improvisé en club. Ce soir, c’est focus sur scène alternative hollandaise, celle cachée par la trance à turbine qui trust les couvertures des magazines. Ferreck Dawn ouvre le bal avec son Sometimes. Vient ensuite Arjuna Schiks, mais on en reparlera plus tard. Puis, Brent Roozendaal prend le relais et balance un gros set. Les Allemands de Kollektiv Turmstrasse s’installent et commencent par le lancinant Dead Room. Le lendemain, fraichement décoré de son titre de “World N°1 DJ”, David Guetta accorde une conférence devant la profession. Au court de cette séance de cirage de pompe, il fait néanmoins preuve à deux reprises d’une réelle franchise : 1) lorsqu’il reconnait que recevoir le titre n’est pas vraiment une surprise et qu’il était d’ailleurs surpris de ne pas l’avoir eu l’année dernière. 2) Lorsqu’une journaliste de Kuala Lumpour lui demande ce qu’il pense de la scène électro d’Asie du sud-est, ce à quoi il répond qu’il n’y connaît strictement rien. On ne lui en voudra pas, personne n’est censé connaître la scène électro d’Asie du sud-est. Depuis le début de l’ADE, la ville est de plus prise d’assaut par le festival. Je croise Modeselektor sur un bateau en train de cachetonner lors d’un apéro organisé par une célèbre marque de grosses bagnoles allemande. Chapiteaux gonflables, galerie d’art, showroom, centre culturel n’importe quel lieu est prétexte pour passer du son. Le soir, c’est Apparat et son backing band qui vient défendre ses nouvelles chansons tristounettes mais ô combien classes. Et pour finir, je vous parlais d’Arjuna Schiks, jeune pousse holladaise, on vous propose en exclu son live lors de la soirée Klang!
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