Moins connu du grand public que le Sónar, l’Amsterdam Dance Event est pourtant l’évènement européen le plus important en matière de musique électronique. Tout le milieu se retrouve pour s’échanger des cartes, papoter lors de conférences et se dégourdir les jambes dans les clubs.
Lors de sa première édition, il y a 16 ans, l’ADE n’était qu’une petite conférence de 100 personnes, 30 DJ’s et 3 clubs. Aujourd’hui, avec ses 112 000 visiteurs, 700 artistes, et 165 évènements, l’ADE s’est imposé comme l’équivalent européen du WMC de Miami.
The Drone se devait d’assister aux réjouissances et grâce à la bonne fée Green Room Session, qui me dégote un pass en quelques coups de baguette magique, je pars couvrir ce Midem géant de l’électro.
Suite à de sombres problèmes de logistique, je rate presque complètement le DJ Cook-Off!, la conférence qui sera surement la plus marrante de la semaine : Quatre équipes – John Acquaviva & Olivier Giacomotto, Dubfire, The Stafford Brothers et Seth Troxler – enfilent le tablier et doivent improviser un plat. Un jury de DJ’s, présidé par Dave Clarke, a ensuite la lourde tâche de désigner le vainqueur.
Lorsque j’arrive, c’est visiblement Seth Troxler qui a gagné le MasterChef. Ce n’est pas une grande surprise car il nous avait déjà confié en interview son intérêt pour la nourriture et les bananes en particulier. Toujours loquace et prêt à discuter torchons, il m’explique qu’il a mitonné une recette de spare ribs. Je goute, c’est effectivement très bon.
Direction le Paradiso, une ancienne église reconvertie en club. L’endroit a de la gueule. Pendant que The Glitch Mob finissent de massacrer Seven Nation Army, John Rundell, un protégé de Carl Cox, commence son set house sur le dancefloor principal. Ça fait son job. Mais pas le temps de traîner car quelques rues plus loin ce qui se passe dans les murs du Melkweg est bien plus intéressant.
La boite a confié les clés à Carl Craig pour féter les 20 ans de Planet E, son label. Kenny Larkin nous offre une page d’histoire musicale avec un live “Techno Détroit – 2d vague”. S’ensuit Carl Craig, Moritz von Oswald et Francesco Tristano réunis sur la même scène. Comme pour leur projet “Versus 2.0“, il improvisent une musique intello, pas toujours facilement accessible. Ce soir, ils sont particulièrement en forme puisqu’ils arrivent à vider la salle au 3/4. Heureusement, Daniel Victor aka Caribou réconcilie tous le monde avec un set monstrueux, qu’on a eu la chance d’enregistrer. Enjoy.
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