Je ne connais pas parfaitement la discographie ou la biographie de NLF3. Je ne peux pas citer par coeur la liste des lieux de leurs derniers concerts, je n'ai pas leurs quatre albums en ma possession et je ne me suis pas ruée sur Beast il y a trois ans. Mais je voue un presque culte à Fabrice et Nicolas Laureau, et ce pour une raison bien particulière: comme vous le savez si vous avez regardé notre interview du groupe, lorqu'ils étaient enfants, ils choisissaient toujours de jouer les indiens plutôt que les cowboys (après avoir vu des enfants indiens apprendre les danses rituelles en Arizona). Vous vous demanderez quel peut bien être le rapport, je vous répondrai dans la foulée qu'en terme de danse rituelle, "Three Dances" se pose là et qu'en plus, c'est dans le titre.
Comme on a déjà tartiné pas mal sur le trio et que je voulais surtout en profiter pour raconter l'histoire des indiens, je vais me contenter de vous dire que ce morceau conserve la même essence que les morceaux précédents, "Wild Chant" en tête, cette presque langueur, ce truc presque chamanique dans la répétition, ces bruits de l'enfance étrangement distordus. Three Dances ressemble à de la musique de transe à usage domestique, du folk en mille fois mieux, tant qu'on aura pas trouvé un nouveau genre qui sied mieux à la musique des NLF3.
"Three Dances" est le premier extrait de l'EP du même nom qui sortira en juin prochain sur Prohibited Records. Il faudra patienter jusqu'en septembre pour l'album Pink Renaissance mais vous pouvait toujours écouter le morceau qu'on streame en exclu juste en dessous en attendant.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.