Au départ, Holograms, c'est trois fois rien: quatre branleurs de la conurbation autour de Stockholm qui font du garage entre les sessions de zone sur le parking du 7-Eleven et qui n'ont jamais une krona dans la poche parce que le boulot dans la scierie locale, ça va bien, merci.
Mais voilà qu'à force de trimer dans la cave et de jouer gratos dans les facs suédoises ou à l'Espace B, les gamins ont commencé à façonner avec leurs mains des vraies petites merveilles d'urgence et d'empathie, presque comme si la musique qu'ils jouaient (un agrégat bien compact de working class punk gueulard, de garage haut le menton et de new wave re-glacée trois fois dans un cryoconservateur) avait été inventée avant hier. Remontez donc un peu l'historique de notre couverture du groupe, et vous y lirez l'évolution d'une infatuation certes circonspecte (la faute à 2012) mais rarissime dans nos pages: dans le plus vieux post, David Pais disait "ça promet pas mal de choses interessantes pour l’avenir" et dans le plus récent, il utilisait l'expression "potentiellement génial".
Pour ce qui concerne leur album éponyme qui sort cette semaine et dont le label Captured Tracks nous a réservé la primeur sur le continent, ne comptez pas sur nous pour délivrer une sentence définitive du genre qui nous embarassera dans 2 mois. Sachez seulement que tous les hymnes sont là, que c'est le genre de disque qui sait être violent quand il faut être violent, idiot quand il faut être idiot et tendre quand il faut être amoureux et que là, tout de suite, on ne demande rien de plus à un disque de rock.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.