Les Discomatins ont à leur palmarès une série d’afters ici et là, et un passage remarqué chez les Alter Paname avec qui ils partagent une certaine idée de la fête ouverte et bon esprit. Si cet état d’esprit est bien courant à Berlin, il est toujours assez neuf dans la capitale française, et c’est à ce constat que semblent avoir voulu remédier Mag Spencer et Saint James en commençant leur série d’after il y a un an. Vite rejoints par les deux résidents Jim Irie (habitué de Rinse ou du Mellotron) et Théo Top de La Mamie’s, le concept a fleuri (littéralement) les lieux du Paris matinal du leur décoration luxuriante, de fruits, de déguisements si nécessaire et, surtout, de leur musique de la bonne humeur.
Le collectif aurait pu en rester à une alternative au concept bien souvent trop glauque de teuf après la teuf, mais se fait maintenant label avec une première sortie avant tout destinée au DJ, mais qu’on ne se privera pas de vous recommander pour des matins qui chantent.
Des big bands jazz oubliés aux gloires disco trop vite enterrées, on note surtout, cocorico, des pistes de french library, de celle faite au kilomètre dans les années 70 et 80 et qu’on a pas fini de déterrer. La compilation met à disposition quatre perles qui seraient passées en dehors des radars si ce n’étaient le travail de digging des quatre résidents. Du cut, de l’edit et du bootleg dans la plus pure tradition disco, quatre raisons de plus de danser quand c’est plus l’heure, entre lesquelles on prendra le temps quand même de s’asseoir et de se gratter la tête en pensant à notre obsession pour une époque révolue.
On vous en met en écoute un extrait qui chante l’allégresse et les levers de soleil, comme un encas avant l’ (after) release party du disque, samedi matin au Malibv.
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