Julien Sens, dit Sox, est apparu en marge des radars musico-médiatiques il y a 3 ans environ : quelques remixes histoire de se faire un nom et un premier E.P. autoproduit qui s'écoute toujours ici. Le signal lumineux n'était pas vraiment persistant, mais suffisamment puissant pour que le label Mental Groove l'appelle à lui pour le faire rentrer dans son giron.
Aujourd'hui, il livre enfin sa copie, fruit de deux années de boulot : un premier album de jolies petites capsules nostalgiques ou mélancoliques, c'est selon l'humeur de chacun (et la météo aussi).
Biberonné à J Dilla et Madlib, Sox a d'abord fourbi ses armes en produisant des instrus hip hop pour ses potes. Il a conservé de cette période un certain parti pris des formats courts et interludes, comme sur Daikanayama, où à peine rentrée, la boucle est déjà sortie. Fortement marqué aussi par le canal historique versaillais de la French Touch (les Daft, Air et Tellier), il déploie assi une ribambelle de mélodies mignonnes qu'il ne peut pas s'empêcher de jouer au piano. Mais ne sortez pas le carton rouge "Yann Tiersen" tout de suite. Nullement prétentieux, l'album cherche d'abord sa pop, et son plaisir simple et direct.
L'album sort le 25 juin chez Mental Groove et reste pour la semaine en écoute exclusive sur notre player. Petite précision : comme sur un bon vieux disque compact de 1991, il y a une ghost track à la fin.
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