Il était inévitable que ce morceau débarque un de ces jours sur Internet. Sade, les solos de saxo alto, les pads oiseaux tropical et les breakbeats jungle jazzy figurant évidemment au firmament des démons les plus pervers de la musique électronique des années 2010, il fallait que quelqu'un les réunisse en un morceau. C'est donc L-Vis 1990, un artiste qu'on a pourtant connu plus mesuré dans ses références, qui s'y colle et c'est effectivement une bonne tranche d'entertainement de gros pervers.
Mais notons surtout pour couper court à la tentation théorique (il y aurait tellement de choses à dire sur ce club sandwich musical qu'on pourrait en tirer un essai semi-définitif sur le deuxième âge de la musique à l'ère d'Internet) que le problème qui s'étale ici concerne moins la qualité proprement musicale du morceau (il n'en revendique aucune) que le fait que vous allez indubitablement être obligés de danser des slows semi ironiques sur des merdes équivalentes dans les semaines, les mois voire les années qui viennent, entourés de gamins nés entre 1990 et 1994 qui ne verront absolument rien à y redire. Condoléances à nous tous.
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