Que les râleurs et les grinders de charbon se réjouissent, Ali Wells continue à oeuvrer pour la bonne santé de leur ulcère. Dans le carnet moleskine qui a donné Gob, son nouveau maxi, on trouve les mêmes schémas, les mêmes diatribes, les mêmes copiers-collers de discours de David Cameron et de sa bande de dégénérés.
Construit en trois temps (un premier pour remercier l'ami arty, un deuxième pour assassiner le danseur hippie au premier rang avec sa gueule de travers, un troisième faire tomber l'establishment) et rempli exclusivement de bruits délétères de machines domestiques en bout de course, de boucles de bruit digital piquées dans des vieilles référénces Wax Trax! Records (sans doute le vieux label dont on va le plus parler dans les mois qui viennent) et de pieds de TR-909 saturés, Gob ne fait pas dans le napperon en dentelle pour poser sur la télé mais c'est précisément ce qu'on attend de lui.
Trônant toujours en exergue de la page Bandcamp où l'on peut l'écouter et l'acheter pour ses vieux jours, le commentaire signée Ashley Beedle / X-Press 2 reste d'ailleurs le meilleur résumé qu'on puisse lire à son sujet: "I don't like this, it sounds like gabba"; on vous encourage tout de même à regarder l'interview que nous avions réalisée avec le bonhomme lors de son passage à la Peacock de l'été dernier si ce n'est déjà fait pour en apprendre un peu plus sur ce qui sourd sous les assauts.
On vous encourage enfin, pourquoi pas, à écouter ou ré-écouter ce matin même l'étonnant set noir ambient qu'il nous avait improvisé pour notre série SEQUENCES parce qu'on a fait hier soir et qu'on la trouvé vachement bien.
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