Essayons de parler un peu de ce disque sans mentionner une seule fois PJ Harvey, Scout Niblett ou Cat Power.
OK c’est super compliqué.
Qu’est ce qui nous pousse, nous autres journalistes de seconde zone sans carte de presse, à toujours comparer un artiste femelle à un autre artiste femelle?
Comme si être en possession d’un vagin et d’une guitare vous rendait membre à vie d’une ligue spéciale, la ligue extraordinaire des artistes munies d’un vagin et d’une guitare. Parce qu’évidemment, un artiste femelle, ça n’écoute que les autres artistes femelles et en général dans le rock, elles s’appellent PJ Harvey.
Donc revenons à nos moutons, EMA s’appelle Erika M. Anderson.
Elle a grandi dans un bled de culs terreux du South Dakota et s’est vite installée à L.A, à la grande période de The Smell (salle de concert qui a vu emerger No Age, Abe Vigoda ou Health). Elle a ensuite officié au sein de Gowns, que tout le monde fait semblant de connaitre, mais le groupe a splitté car son petit ami était dans le groupe et que c’est devenu compliqué.
EMA parle de tout ça mieux que moi dans ce premier album, dont tout le monde s’accorde a dire qu’il est génial. Par tout le monde j’entend Internet.
Pour toutes celles et ceux qui auraient aimé lire une vraie chronique bien argumentée, nous vous proposons carrément mieux:
Pourquoi pas en écrire une pour vous même en écoutant l’album, puisqu’il est dispo en avant première mondiale chez nous? Elle est pas belle la vie? On est pas bien là?
Past Life Martyred Saints sort le 6 juin chez Souterrain Transmissions.
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