Alors à quoi ça peut ressembler du DJ Slugo de 2013? Figurez-vous que pas plus tard que le weekend dernier, je me déhanchais encore en chaussettes sur le Jefferson Ave. (The Accelerated Funk) de DJ Assault, grand (et euh, unique) ambassadeur de la ghettotech de Detroit. Mes plus bas-instinct ravivés par le printemps, imaginez mon regard lubrique lorsque j'apprends en sus la sortie imminente d'un nouvel EP de son bro de Chicago DJ Slugo, sur le label australien (SIC) Thug Records. Autant vous dire que ledit EP tombe à pic dans ma vie. Car le bonhomme n'avait rien pondu depuis quelques années si l'on met de côté les rééditions des Ghetto Classics (avec DJ Deeon, son ami partouzeur du dancefloor et docteur ès Ghetto Music).
Si ce retour m'intéresse autant, c'est que Thomas Kendricks a un sacré background: non content d'être l'un des grands noms de la ghetto house du début des années 90 avec ses sorties sur Dance Mania, il a donné un second souffle au genre dans les années 2000 en faisant la jonction historique avec la juke music et ses battles de footwork qui ont peu à peu séduit le tout underground de la Windy City.
Avec ce nouvel EP, Slugo poursuit son entreprise de crossoverisation entre les deux genres qui l'ont fait prince du ghetto. Tempo élevé, samples graveleux et boucles racoleuses, c'est toujours aussi fonctionnel mais pas que: "If you aint got no footwork just sit back and feel the beat" (sous-entendu, vous n'êtes pas obligé de danser comme ça pour apprécier). Vous la sentez, la fièvre, là, les deux escalopes du cul bien moulées dans le latex de votre siège de bureau?
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