Difficile de pêcher des infos sur Day Old Records, car il s'agit plus d'une bande d'affreux jojos un peu weird qui font vivoter leur truc sur Bandcamp que d'un véritable label. On peut quand même vous dire tout ce qu'on sait d'eux.
Leurs diverses releases, toutes téléchargeables gratuitement, évoquent tantôt du Detect sous LSD qui n'aurait eu que Garageband pour boucler ses samples, tantôt de la Trap music sauce lo-fi. Parfois même, c'est juste de la pop à guitare un peu crade et maladroitement exécutée. En résumé, Day Old Records, c'est le bordel et ça chie bien profond dans le cou du music business déjà à moitié décapité.
On imagine bien ces jeunes nerds passer un paquet de temps sur leurs ordis à mater des films de série Z et écouter J-Dilla ou Dan Deacon en trifouillant une MPC un joint de drogue douce au bec. Le mois dernier, ces électrons libres ont réuni leurs énergies pour sortir Day Old Baby Je$us, une compil assez représentative du chaos récréatif dans lequel ils semblent plongés. "Ces électrons libres", ce sont Jota Ese (élu meilleur artiste de Hip-Hop expérimental de Nashville par le canard culturel local), Montrell Daniels (un freestyler de Colombus au flow aguerri), Dogbee Offia (beatmaker torturé ou bourré) ainsi que quelques-uns de leurs potes restés dans l'anonymat.
On vous épargne l'effort du clic ou de la recherche Google en streamant tous les tracks de cette compil joyeusement fourre-tout. Ca vous laissera peut-être dubitatifs, mais ce genre d'initiative a le touchant mérite d'exister.
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