C'était l'autre jour, sur mon feed Facebook: je tombe sur le post d'un confrère qui pose la question, très sérieusement, de la méthode à suivre pour juger un bon DJ et le différencier d'un mauvais, parce que bon, quand même, un disc-jockey "c'est juste un type qui passe des disques, quoi".
Bien sûr, mon coeur n'a fait qu'un tour et je n'ai pas pu m'empêcher de prendre part à l'oripeau de débat qui s'esquissait laborieusement dans les commentaires, y allant de mon indignation, de mes liens wikipedia et de mes harangues un peu méprisantes sur la culture disco, house et techno qu'on n'a de cesse d'assassiner depuis qu'un petit groupe de gays new-yorkais a décidé de se réunir dans un loft pour danser ensemble sur du rock ou de la musique soul.
Mais bon, le confrère en question étant prêt à soutenir mordicus que tel morceau d'U.R. aurait pu être enregistré par son neveu de 5 ans, j'ai rapidement compris que je m'époumonais probablement tout seul dans mon coin.
Mon voeu officiel de ce matin est donc le suivant: que ce garçon, dont je ne doute pas une seule seconde que le rapport à la musique soit passionnel à 97%, tombe par hasard, pourquoi pas à l'anniversaire d'une copine un peu bonne qu'il aimerait bien impressionner, sur ce remix du premier grand groupe vocal garage de la house britannique par le premier grand remixer de l'histoire de la dance music et qu'il voie la lumière, intégralement, tout d'un coup, sur le breakdown de boîte à rythmes qui arrive autour de la onzième minute, et que son épiphanie prenne la forme, dans son esprit, d'une pluie chaude et argentée qui arrose les vieilles croûtes de ses idées arrêtées, les gorge de bonheur et les fasse muter à tout jamais.
Pour info, ce remix inédit sortira en maxi à la fin du mois sur Strut, en annonce d'une formidable compilation thématique sur laquelle on reviendra très bientôt en détails (et en musique).
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de nos cookies afin de vous offrir une meilleure utilisation de ce site Internet.