Vous ne trouverez pas un seul article sur Abdulla Rashim qui ne contient pas le mot "hypnotique" . Le fait est qu'à l'écoute de n'importe lequel des disques qu'il a sorti sur son propre label (qui s'appelle "Abdulla Rashim Records", pourquoi s'emmerder) ou sur Prologue (également label de Voices from The Lake, Cassegrain, The Echologist pour ne citer que mes préférés), il est difficile d'effectivement penser à un autre épithète.
Considéré à l'instar de son compatriote The Field comme un maître ès tapis de boucles infinies, le Suédois nous force ainsi dire la main pour sortir l'énumération par le menu de tous les adjectifs du champs lexical de la catalepsie et de toutes les sensations qui pourraient effectivement découler d'un passage à tabac en règle des tympans par un roulement très fort et lancinant de machine à laver.
Sans surprise, cet extrait de son premier album Unanimity à paraître sur Northern Electronics (qui appartient également à Abdulla, pourquoi s'emmerder) est donc tout à fait "hypnotique"; on dirait même plus, le recours à une paire de tambours chamaniques en peau de chèvre semble tout indiqué pour accompagner la transe qui menace de s'emparer de vous s'il vous prenait de l'écouter en entier.
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